Dans un tour inattendu des événements, un embargo international sur l’exportation des ordinateurs quantiques a été imposé, laissant les scientifiques perplexes et remettant en question les raisons derrière cette décision. Les ordinateurs quantiques, bien qu’étant encore à leurs débuts, sont une réalité et sont utilisés par des institutions académiques et des entreprises technologiques du monde entier. Les restrictions sur leur exportation, résultant apparemment de discussions secrètes, ont suscité des interrogations au sein de la communauté scientifique.
Il est largement connu que les ordinateurs quantiques ont le potentiel de révolutionner l’informatique en déchiffrant facilement tout type de chiffrement. Cependant, l’état actuel de l’informatique quantique est loin d’atteindre ce niveau de capacité en raison de ses limitations inhérentes et de ses taux d’erreurs élevés. De nombreux scientifiques affirment qu’il n’y a aucune base logique pour restreindre leur exportation à ce stade.
Les gouvernements semblent adopter une approche prudente lorsqu’il s’agit des technologies informatiques avancées, y compris les ordinateurs quantiques, l’intelligence artificielle et le chiffrement. Le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, les Pays-Bas et même le Canada ont mis en place des contrôles à l’exportation reflétant les spécifications du Royaume-Uni. De manière intéressante, l’ambassade française a cité l’Arrangement de Wassenaar, un accord international sur le contrôle des ventes liées à la défense, comme base de ces restrictions.
Selon Milan Godin, conseiller de l’Union européenne, la préoccupation réside dans le potentiel des ordinateurs quantiques de casser les chiffrements et d’améliorer les stratégies militaires. Cette menace perçue a pu inciter les gouvernements à prendre des mesures préventives.
Malheureusement, l’issue de cet embargo à l’exportation est que seuls ceux qui peuvent se permettre d’acheter un ordinateur quantique auront accès à des modèles rudimentaires. Les institutions académiques, qui ont investi des fonds importants dans la recherche en informatique quantique, devront peut-être repenser leurs efforts.
Pour ceux qui envisagent un avenir où les ordinateurs quantiques opèrent sans faille des vaisseaux spatiaux et même préparent une tasse de thé Earl Grey, il semble que leurs rêves vont devoir être mis en attente. L’embargo à l’exportation a suscité plus de questions que de réponses, laissant les scientifiques et les chercheurs dans un état de confusion. Seul le temps dira comment ce mouvement controversé impactera le progrès de l’informatique quantique à l’échelle mondiale.