Les parents tiennent les entreprises responsables de la fusillade à l’école

Les parents tiennent les entreprises responsables de la fusillade à l’école

Parents Hold Corporations Accountable for School Shooting

Les parents des victimes de la fusillade à l’école d’Uvalde ont déposé de nouvelles poursuites contre trois entreprises, alléguant qu’elles ont contribué à l’incident violent en promouvant des fantasmes de jeux vidéo violents.

Les familles des victimes tiennent Daniel Defense, Activision et Meta Platforms responsables d’avoir essentiellement préparé des jeunes hommes socialement vulnérables et de les avoir conditionnés à utiliser des armes à feu pour résoudre leurs problèmes. Les poursuites établissent un parallèle entre la stratégie marketing de ces entreprises et la tristement célèbre campagne publicitaire de Joe Camel pour les cigarettes.

À la tête de l’assaut se trouve l’avocat Josh Koskoff, qui a obtenu avec succès un règlement de 73 millions de dollars pour les familles des victimes de la fusillade à l’école élémentaire de Sandy Hook en 2022. Koskoff estime qu’il existe un lien direct entre le comportement de ces entreprises et la fusillade d’Uvalde, déclarant : « Ce monstre à trois têtes l’a sciemment exposé à l’arme, l’a conditionné à la considérer comme un outil pour résoudre ses problèmes et l’a formé à l’utiliser. »

Les poursuites ont été déposées séparément, l’une contre Daniel Defense au tribunal du district d’Uvalde, et une autre nommant Activision et Meta au tribunal supérieur du comté de Los Angeles. De plus, les familles ont réglé un litige contre la ville d’Uvalde et ont déposé une autre plainte contre des agents de police de l’État et des fonctionnaires locaux.

Ces poursuites marquent une étape importante dans la responsabilisation des entreprises pour leur rôle dans la promotion de la violence auprès des personnes vulnérables. Les parents des victimes espèrent attirer l’attention sur les conséquences potentiellement nuisibles du marketing agressif et son impact sur les esprits influençables.

Bien que l’issue de ces poursuites reste incertaine, elles mettent en lumière la nécessité d’un examen plus approfondi de l’impact social des médias violents et de la responsabilité des entreprises dans la formation du comportement des individus.